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communicationDans un QCM1 pour néophyte du coaching, on pourrait trouver les propositions suivantes à la question posée en titre :

     1 Luxe psychologique
     2 Cosmétique marketing
     3 Nécessité professionnelle

 

La réponse 3 tombe sous le sens, et ce n’est pas un parti-pris. Mais encore faut-il l’expliquer, pour qui n’est pas du métier.

coach interneAu fil de sa pratique, le coach apprend à développer sa présence : présence à l’autre dans sa différence et dans son actualité, présence à la relation et aux éléments de contexte, présence à lui-même. Ce faisant il se libère de son souci de mobiliser LE bon « outil », de la pression que peut installer le désir de trouver LA réponse adéquate en situation ou d’activer la posture la plus juste. Pensées, émotions, sensations le traversent qui sont autant d’informations auxquelles il importe d’accéder, de savoir les écouter sans les subir, de choisir lesquelles prendre en compte et affûter ses choix d’intervention en temps réel.

attitudeLa posture, dans un métier d’accompagnement, est l’attitude intérieure dynamique dans laquelle se tient – et se maintient - l’accompagnant. Cette attitude intérieure est à la fois mentale, émotionnelle et physique. Elle est dynamique en ce qu’elle est en adaptation permanente par rapport à la personne accompagnée, à la situation et au contexte de travail, à ce qui se passe dans la relation, et en résultante à ce qui est en mouvement à l’intérieur de l’accompagnant lui-même.

GandhiSpiritualité et leadership, pour être peu associés dans le monde des organisations, vont à mon sens bien ensemble. À tout le moins, si la première peut (et sans doute doit) se passer de la seconde, l’inverse est moins vrai. Un leadership sans dimension spirituelle est amputé d’une part essentielle de lui-même.