Spiritualité et leadership, pour être peu associés dans le monde des organisations, vont à mon sens bien ensemble. À tout le moins, si la première peut (et sans doute doit) se passer de la seconde, l’inverse est moins vrai. Un leadership sans dimension spirituelle est amputé d’une part essentielle de lui-même.
Ils veulent tous que je parle anglais. La barbe ! (the beard ?)
La société se mondialise - c’est pas un scoop – et ça parle anglais partout. You don’t speak English ? Le job n’est pas pour vous. Pas globish ? M’en fiche… Non, c’est pas vrai. Je m’entraîne. Je baragouine ici ou là, trouve l’énergie de saisir les occasions, patine, piétine, affine tant bien que mal. Affine ? Est-ce bien sûr ?
Le terme de posture dans les métiers de l’accompagnement, et notamment en coaching, est souvent employé à tout-va. Tantôt les locuteurs parlent de disposition psychique, tantôt ils font référence à des comportements, ou encore à la manière d’arbitrer parmi des intentions possiblement contraires, quand il ne s’agit pas tout simplement de question posturale au sens physique du terme.
Au fil de sa pratique, le coach apprend à développer sa présence : présence à l’autre dans sa différence et dans son actualité, présence à la relation et aux éléments de contexte, présence à lui-même. Ce faisant il se libère de son souci de mobiliser LE bon « outil », de la pression que peut installer le désir de trouver LA réponse adéquate en situation ou d’activer la posture la plus juste. Pensées, émotions, sensations le traversent qui sont autant d’informations auxquelles il importe d’accéder, de savoir les écouter sans les subir, de choisir lesquelles prendre en compte et affûter ses choix d’intervention en temps réel.