A A A

(sous-titre : manuel de l’anti-coach)

coachemar

Comme tout coach professionnel qui se respecte, je suis supervisé sur ma pratique. Ou plutôt, j’étais. Mon superviseur s’est déclaré incompétent à m’accompagner désormais : un comble ! Cela est lié semble-t-il à mon dernier coaching dont je lui ai rapporté le déroulement a posteriori. Il est décidément difficile de trouver des superviseurs compétents !

coach interneAu fil de sa pratique, le coach apprend à développer sa présence : présence à l’autre dans sa différence et dans son actualité, présence à la relation et aux éléments de contexte, présence à lui-même. Ce faisant il se libère de son souci de mobiliser LE bon « outil », de la pression que peut installer le désir de trouver LA réponse adéquate en situation ou d’activer la posture la plus juste. Pensées, émotions, sensations le traversent qui sont autant d’informations auxquelles il importe d’accéder, de savoir les écouter sans les subir, de choisir lesquelles prendre en compte et affûter ses choix d’intervention en temps réel.

oiseauL’oiseau est sorti de nulle part. Il s’est envolé là, juste devant moi, s’éloignant au ras du sol dans le prolongement du sentier. Je l’ai aussitôt imaginé dans mon viseur, anticipant les écarts prévisibles de sa trajectoire. Les quelques secondes qu’il a mis à s’échapper ont semblé comme prises dans le tamis d’un temps épaissi. Et dans cette poignée de battements d’ailes au ralenti, ma lucidité était décuplée et ma détermination totale. J’aurais eu un fusil, je l’aurais abattu.

communicationDans un QCM1 pour néophyte du coaching, on pourrait trouver les propositions suivantes à la question posée en titre :

     1 Luxe psychologique
     2 Cosmétique marketing
     3 Nécessité professionnelle

 

La réponse 3 tombe sous le sens, et ce n’est pas un parti-pris. Mais encore faut-il l’expliquer, pour qui n’est pas du métier.