(sous-titre : manuel de l’anti-coach)

Comme tout coach professionnel qui se respecte, je suis supervisé sur ma pratique. Ou plutôt, j’étais. Mon superviseur s’est déclaré incompétent à m’accompagner désormais : un comble ! Cela est lié semble-t-il à mon dernier coaching dont je lui ai rapporté le déroulement a posteriori. Il est décidément difficile de trouver des superviseurs compétents !
Alors que le coaching s’est installé en France vers la fin des années 80, les premiers coachs internes sont apparus il y a une grosse trentaine d’année. Sur les quelques 15 000 coachs en activité actuellement dans l’Hexagone[1], et en extrapolant prudemment, on peut évaluer leur nombre, en termes de postes, aux alentours de 2 000 (env. 15%), fonctions publiques et entreprises privées confondues. Il s’agit bien de postes, et de personnes, non d’ETP[2], la majorité d’entre eux exerçant encore aujourd'hui à temps partiel.
Dans un QCM1 pour néophyte du coaching, on pourrait trouver les propositions suivantes à la question posée en titre :
1 Luxe psychologique
2 Cosmétique marketing
3 Nécessité professionnelle
La réponse 3 tombe sous le sens, et ce n’est pas un parti-pris. Mais encore faut-il l’expliquer, pour qui n’est pas du métier.

Ils veulent tous que je parle anglais. La barbe ! (the beard ?)
La société se mondialise - c’est pas un scoop – et ça parle anglais partout. You don’t speak English ? Le job n’est pas pour vous. Pas globish ? M’en fiche… Non, c’est pas vrai. Je m’entraîne. Je baragouine ici ou là, trouve l’énergie de saisir les occasions, patine, piétine, affine tant bien que mal. Affine ? Est-ce bien sûr ?